Descenso folklorico del Nalón

Cette fête se célèbre depuis 1968 quand un des habitants de Pola de Laviana décide de descendre la rivière Nalón à bord d'une embarcation loufoque.

De nos jours elle consiste en une sorte de défilé de carnaval sur la rivière Nalón avec des chars flotants. Je ne sais pas si je n'ai pas eu de chance mais cette fois encore l'organisation était complètement manquée.

Le défilé devait commencer à 16.00 et comme nous avions profité de l'occasion pour aller faire un picnic dans les alentours, nous somme arrivés très en retard, à 17.30. On s'est garé comme on a pu car le parking aménagé pour l'occasion etait bien trop petit pour un évènement comme celui-ci, en plus de couter 3€.

Une fois sur place on apprend que la descente n'avait pas encore eu lieu parce qu'il n'y avait pas assez d'eau. Effectivement, cette année on a eu un très bel été, pratiquement sans pluie, on pouvait traverser la rivière sans se mouiller les genoux. Ils avaient donc ouvert un barrage un peu plus haut pour que le niveau de l'eau monte suffisemment pour que les embarcations puissent descendre facilement. Et là était le problème. Le niveau de l'eau montait très très lentement...le défilé n'a pas commencé avant 19.15...ça fait long, très long, surtout quand il fait chaud et qu'on a des enfants. Les mathématiques n'ont jamais été mon fort mais je pense qu'il aurait été possible au plus ignorant d'entre nous de prévoir cette situation et d'ouvrir le barrage plus tôt!

Ensuite les embarcations défilaient au compte goutte, avec une intervalle de 10-15 mn, au bout de la cinquième nous sommes partis, il était déjà 20.00

Sincèrement, je ne sais pas si la recommander ou pas, c'est néanmoins une fête populaire de la région que le visiteur nouvel pourrait apprécier.

Festival astur-romano de La Carisa

La localité de Carabanzos prétend, avec la reconstitution d'une bataille, nous faire voyager jusqu'à l'an 22-26 av. JC., quand les romains colonisaient la contrée et les astures essayaient de la défendre. La publicité faite autour de cet évènement était pourtant prometeuse, quelle déception!

Carabanzos est un petit village de 220 habitants environ, perché en haut d'une colline auquel on peut accéder par deux routes qui se rejoignent au centre de la bourgade. On s'attendait de la part de l'organisation un accès par un endroit et une sortie par un autre. Et bien première surprise de la journée, c'était l'anarchie totale, les voitures étaient garées partout et n'importe comment, même pas un policier municipal pour faire la circulation. Et puis une fois dans le centre de Carabanzos il est impossible de faire demi-tour, la voie est tellement étroite et sinueuse que c'est tout juste si deux voitures peuvent se croiser!

Passons à la visite du camp romain. On en a vite fait le tour, il y avait une table type camping avec une "exposition" de casques romains et une tente abritant 2 divans, un tapis et une table avec des fruits. Le nom du village en romain avait été écrit au marqueur noir sur du papier doré et affiché au mur avec une punaise... Il y avait aussi quelques explications sur la vie quotidienne des romaines et des asturiennes, colées sur des panneaux en carton posés à même le sol. Quant au campement astur, je vous laisse juger par vous même!

En guise de troupe romaine il y avait une cadrille d'une dizaine de participants, les plus caractérisés des habitants du village étaient les femmes, déguisées en romaines. Les astures eux, n'étaient pas plus nombreux que les romains. Carabanzos n'était pas non plus dans l'ambiance, pas de drapeaux aux fenêtres ou quelconque décoration qui pourrrait aider à mettre dans l'ambiance historique. Vu le panorama, nous sommes partis avant que la bataille ne commence. Une amie, ayant eu la patience d'attendre le clou du spectacle, m'a confirmé plus tard que celle-ci avait été d'une rare nullité.

Peut-être que l'année prochaine ou plutôt dans 5 ou 6 ans l'évènement vaille le déplacement mais pour le moment il s'agit d'une dizaine d'amis qui se déguisent et font mumuse entre eux. Dommage, l'idée était bonne.